Au cours de cet entretien, Yvan Benedetti revient sur ses quarante ans de militantisme politique, notamment sa formation auprès de Pierre Sidos et son parcours au sein de l'Œuvre Française. Son analyse de l'actualité présente le Rassemblement National et Reconquête sous le jour, respectivement, du reniement et de l'imposture : reniement, par la manière dont Marine Le Pen s'est imposée, puis par la lutte contre les mouvements d'extrême droite dont elle se rend complice, au lieu de les soutenir ; imposture, car Éric Zemmour, même s'il arrivait au pouvoir, n'irait pas au bout de certaines mesures annoncées (comme, par exemple, le rétablissement de la peine de mort). Dans ce contexte, l'important n'est pas de réduire l'extrême droite à un seul parti, mais plutôt de s'appuyer sur une convergence des luttes et des histoires.
Sachant : que le Rassemblement National et Reconquête font partie intégrante du problème ; que les Gilets Jaunes ont été, un temps, l'occasion pour les forces révolutionnaires nationalistes d'essayer de canaliser la révolte autour d'un projet axé sur les intérêts de la France ; que la guerre actuelle entre l'Ukraine et la Russie est, avant tout, un conflit local, et qu'il ne faut pas commettre l'erreur de voir en Vladimir Poutine celui qui va nous libérer, car c'est de nous-mêmes que doit venir le sursaut qui permettra un changement de régime (même s'il faut préférer que la Russie et l'Europe occidentale se rapprochent un jour, plutôt que de voir les Russes s'allier avec les Chinois contre nous) ; sachant cela, on peut déjà constituer des réseaux d'extrême droite, ce qui est une forme d'action et de préparation.
Sachant : que le Rassemblement National et Reconquête font partie intégrante du problème ; que les Gilets Jaunes ont été, un temps, l'occasion pour les forces révolutionnaires nationalistes d'essayer de canaliser la révolte autour d'un projet axé sur les intérêts de la France ; que la guerre actuelle entre l'Ukraine et la Russie est, avant tout, un conflit local, et qu'il ne faut pas commettre l'erreur de voir en Vladimir Poutine celui qui va nous libérer, car c'est de nous-mêmes que doit venir le sursaut qui permettra un changement de régime (même s'il faut préférer que la Russie et l'Europe occidentale se rapprochent un jour, plutôt que de voir les Russes s'allier avec les Chinois contre nous) ; sachant cela, on peut déjà constituer des réseaux d'extrême droite, ce qui est une forme d'action et de préparation.