Il fut un temps où le Venezuela était l'un des pays les plus riches du monde. Ses réserves pétrolières sont toujours les plus importantes du monde, en particulier concernant les schistes bitumineux, lesquels peuvent être transformés en pétrole. Son niveau de vie était l'un des plus élevés, notamment pendant les années 1948-1950, alors qu'en 2023, on considère qu'un salaire y est élevé à raison de 3 dollars par mois. Ce pays a été ruiné par les politiques de gauche des bérets rouges, toujours admirés par Jean-Luc Mélenchon le franc-maçon, ces politiques de gauche ayant provoqué le départ de plus d'un million et demi de Vénézuéliens vers le Pérou et d'autres pays.
L'une des conséquences du mandat d'Hugo Chávez (1954-2013) a été la nationalisation des entreprises pétrolières. Le pétrole est extrêmement important pour le Venezuela, puisqu'il représente 90 % des exportations et correspond à 50 % du budget de l'État. Au tournant de 2013-2014, quand le prix du pétrole commence à s'effondrer, on assiste à une crise du budget de l'État, avec un déficit et des endettements. Les anciens propriétaires des entreprises pétrolières n'avaient pas été indemnisés suite à ces nationalisations, d'où un embargo ainsi que des effets sur la productivité du fait, entre autres, de problèmes d'entretien de la machinerie faute de main d'œuvre qualifiée.
Les entreprises privées sont plus adaptées que l'État au marché du pétrole car, contrairement à l'État, elles prévoient investissements, rachats et remplacements. Aux problèmes liés à la nationalisation s'ajoute un phénomène de surinflation, le prix des produits ne reflétant pas celui de la production d'une unité donnée, mais celui que la production de cette même unité pourrait représenter six mois ou un an plus tard, les prix étant ajustés par rapport à une perception du futur, ce qui entraîne des répercussions sur l'ensemble de l'économie, avec des degrés d'inflation rarement atteints. La création de valeur ne peut pas être remplacée par la création de monnaie.
En effet, la planche à billets ne crée pas les biens que les billets en question sont censés payer. Avoir beaucoup de billets et rien à acheter n'est jamais une solution. En 2023, un dollar américain vaut trois millions et cinq cent mille bolivares. Pire encore : le cours du billet tombe sous le cours du papier. L'hyperinflation ne peut donc pas aller plus loin, car ceux qui impriment des billets perdent de l'argent. Parallèlement, des marchés noirs émergent qui permettent de payer en dollars, puisqu'il n'est pas avantageux d'être payé en bolivares pour son travail. Les Vénézuéliens en sont arrivés au point d'utiliser les jeux en ligne pour récupérer de l'argent réel en échange d'argent virtuel.
Il serait difficile d'intégrer ce point aux manuels d'histoire en France (à savoir : comment le capitalisme permet de trouver des solutions aux problèmes créés par le socialisme), l'Éducation nationale constituant la principale réserve électorale de Jean-Luc Mélenchon le franc-maçon, ce qui montre au passage à quel point l'Éducation nationale est tombée bas dans notre pays. La monnaie correspond à un besoin essentiel, à condition de pouvoir produire des biens. On observe en Argentine (du moins dans l'Argentine d'avant le mandat de Javier Milei) une situation comparable à celle du Venezuela, l'Argentine étant allée elle aussi de désastre en désastre, à l'instar du Venezuela.
Il faudra évidemment suivre le mandat de Milei, décrit comme ultralibéral, pour voir comment l'Argentine va évoluer. Son programme prévoit, notamment, de fermer la banque centrale, et de remplacer le peso par le dollar. On peut dire que nous, dans les pays européens, sommes l'étape suivante car, si nos banquiers centraux ont commis autant d'erreurs que ceux du Venezuela, la question qu'il faut se poser est : par quoi allons-nous remplacer l'euro ? Cette question en amène une autre, celle de l'avenir politique d'Emmanuel Macron. S'il s'agit de le remplacer avant qu'il ne revienne au pouvoir, l'administration regorge de profils similaires à celui de Jean Castex : obéissants, ne sachant rien faire et coûtant cher au contribuable (mais quand même prêts à trahir Macron, d'où une difficulté pour ce dernier).
En termes de rayonnement international, la France faisait jadis partie des pays, comme les États-Unis et l'Angleterre, capables de payer pour avoir des positions en Afrique. Aujourd'hui, ces pays sont l'Inde et la Chine. Gave ironise, de ce fait, au sujet des ambitions démesurées de Macron qui, quels que soient leurs revirements, n'ont pas les moyens requis, et compare l'arrogance technocratique de ce dernier à la volonté de concurrencer un dessein de restauration monarchique. Comme nous n'avons jamais eu de choix, en France, que celui entre un fonctionnaire et un autre fonctionnaire, tout se passe comme si les élections étaient réservées à la fonction publique. Pour changer de système politique, il faudrait donc rendre les fonctionnaires inéligibles, et faire l'expérience des référendums d'initiative populaire.
Autre sujet : l'énergie. Il ressort, d'une étude de la Bank of America, que le nucléaire est la source d'énergie la plus fiable en termes d'efficacité, de stockage et de coût des infrastructures. Oui mais, comme le fait observer Gave, il y a nucléaire et nucléaire : de petites centrales locales seraient moins dangereuses, d'un point de vue scientifique, qu'un système centralisé de production massive. Par ailleurs, on se rend compte, en Afrique du Sud et en Australie, qu'il est possible de produire du gaz à partir de plantes dans des régions désertiques, permettant ensuite d'obtenir du diesel et du kérosène. Les éoliennes, elles, ne sont pas fiables, car leur source d'énergie (le vent) n'est pas assez constante.
Par ailleurs, l'idée essentielle qu'il faut comprendre, quand on parle de la gouvernance mondiale, se résume à la volonté des mondialistes de contrôler la population. De ce fait, un de leur but est d'organiser une pénurie artificielle d'énergie, qui leur permettrait de ne distribuer l'énergie qu'à leurs amis, afin d'en arriver à une situation à géométrie variable, certains pouvant prendre l'avion, d'autres non. Pour atteindre ce but, ils doivent tenir le discours consistant à dire qu'il n'y aura pas assez d'énergie pour tout le monde, en essayant (désespérément) de faire peur aux consommateurs, or cette démarche se voit contrariée par une partie de la recherche et de l'ingénierie.
Le manque de solidité de la position des mondialistes, dont Macron est un représentant en France, se voit aux revirements de notre classe politique sur la question du nucléaire. Le problème qui se pose, une fois que la filière nucléaire a été mise à mal, tient à la difficulté de motiver de nouveau les carrières dans ce secteur, et de pouvoir compter sur des enseignants et des ingénieurs compétents. Ce qui apparaît, c'est la vue à court terme des dirigeants politiques actuels, sachant qu'une politique nucléaire se planifie sur au moins trois décennies. Là aussi, il s'agit d'un exemple révélateur des dysfonctionnements de la démocratie représentative. Ainsi, la fermeture de Fessenheim n'était due, entre François Hollande et Cécile Duflot, qu'à un accord pré-électoral décidé par deux incompétents notoires.
De plus, si des centrales nucléaires étaient construites non seulement en France, mais aussi en Afrique, il y aurait moins d'immigrés, car l'économie se définit comme étant de l'énergie transformée : avec des centrales nucléaires dans leur propre pays, les populations concernées seraient moins tentées de venir en France. Bref, face à l'absence de réflexion stratégique chez les élus politiques, alors que la France était jadis à la pointe du nucléaire, les électeurs devraient en arriver à cette conclusion : nous n'avons pas besoin de ces soi disant représentants du peuple (à la fin du premier chapitre de mon essai Last Falls, dont la première édition date de 2015, j'avais formulé la même conclusion).
L'entretien se termine par un résumé du premier séminaire de l'anti-Davos, organisé à Londres entre le 30/10/23 et le 01/11/23 par l'ARC (Alliance for Responsible Citizenship). Gave, ayant assisté à ce séminaire, rappelle ce qu'a toujours été la base de sa réflexion personnelle : la politique commence dans la famille, puis passe par le village, la commune et la nation pour en arriver à la civilisation. Davos a inversé cette base de réflexion, en postulant que tout part du sommet (d'où une politique déconnectée du terrain). Un des amis de Gave, l'investisseur Paul Marshall (Marshall Wace), était présent au séminaire, ainsi que le psychologue Jordan Peterson et de nombreux autres intervenants de différents pays.
La droite gaullienne française étant vendue au mondialisme, pour la première fois depuis longtemps Gave voyait, à travers ce séminaire de l'ARC, une tentative pour faire renaître, au sein de la droite, une idée viable, selon lui, du bien commun. Il découvrait alors que ceux qui partagent ses idées sont nombreux et de toutes les nationalités, défendant des convictions à la fois souverainistes et libérales classiques, en accord avec le principe selon lequel l'État ne doit être présent que pour permettre aux initiatives individuelles d'aboutir. Je suis d'accord sur ce principe, avec cependant des réserves car, en tant qu'extrémiste de droite, je soupçonne toujours le monde anglophone (ou, d'ailleurs, francophone) d'être tolérant envers les minorités (maçonniques, ou de mœurs), surtout quand je regarde de plus près le profil de certains intervenants du séminaire.
Ainsi, m'abstenant dans mon quotidien professionnel de montrer la radicalité de mes idées, je le fais non par tolérance ni par sympathie pour les gens (sympathie que je n'éprouve pas et dont je n'ai rien à faire, qu'elle émane de moi ou d'autrui), mais par professionnalisme, par conscience légaliste et déontologique, par prudence, par calcul et par intérêt. Là où cette précision fait sens, c'est dans la mesure où elle me permet de montrer en quoi le retour à la radicalité, en l'occurrence d'extrême droite, serait nécessaire pour reconstruire les différents pays du monde, selon un processus de décision politique articulé avec l'expérience et la connaissance directe du terrain.
Or, cette solidité du sol, dépendant de deux conditions (le modèle familial et civilisationnel traditionnel, d'une part, et la démocratie organique corporative, d'autre part, pour en finir avec la fraternité diffuse qui corrompt et affaiblit les populations), la solidité du sol, donc, nécessite non seulement une économie libérale classique, mais aussi et surtout la mise en application d'une doctrine nationaliste pour l'encadrer. C'est pourquoi les gouvernements de droite modérée (tolérants envers les francs-maçons et les minorités de mœurs) ne changeront pas le monde dans le sens souhaité pour un retour à une politique de principes. Il faut des régimes nationalistes, fondés sur un modèle civilisationnel robuste, en lien avec l'ordre naturel (donc strictement hétérosexuel, comme l'exemple tchétchène promu par Ramzan Kadyrov), attachés à la pérennisation de leurs institutions efficientes et, surtout, à la défense de leur propre marché.
L'une des conséquences du mandat d'Hugo Chávez (1954-2013) a été la nationalisation des entreprises pétrolières. Le pétrole est extrêmement important pour le Venezuela, puisqu'il représente 90 % des exportations et correspond à 50 % du budget de l'État. Au tournant de 2013-2014, quand le prix du pétrole commence à s'effondrer, on assiste à une crise du budget de l'État, avec un déficit et des endettements. Les anciens propriétaires des entreprises pétrolières n'avaient pas été indemnisés suite à ces nationalisations, d'où un embargo ainsi que des effets sur la productivité du fait, entre autres, de problèmes d'entretien de la machinerie faute de main d'œuvre qualifiée.
Les entreprises privées sont plus adaptées que l'État au marché du pétrole car, contrairement à l'État, elles prévoient investissements, rachats et remplacements. Aux problèmes liés à la nationalisation s'ajoute un phénomène de surinflation, le prix des produits ne reflétant pas celui de la production d'une unité donnée, mais celui que la production de cette même unité pourrait représenter six mois ou un an plus tard, les prix étant ajustés par rapport à une perception du futur, ce qui entraîne des répercussions sur l'ensemble de l'économie, avec des degrés d'inflation rarement atteints. La création de valeur ne peut pas être remplacée par la création de monnaie.
En effet, la planche à billets ne crée pas les biens que les billets en question sont censés payer. Avoir beaucoup de billets et rien à acheter n'est jamais une solution. En 2023, un dollar américain vaut trois millions et cinq cent mille bolivares. Pire encore : le cours du billet tombe sous le cours du papier. L'hyperinflation ne peut donc pas aller plus loin, car ceux qui impriment des billets perdent de l'argent. Parallèlement, des marchés noirs émergent qui permettent de payer en dollars, puisqu'il n'est pas avantageux d'être payé en bolivares pour son travail. Les Vénézuéliens en sont arrivés au point d'utiliser les jeux en ligne pour récupérer de l'argent réel en échange d'argent virtuel.
Il serait difficile d'intégrer ce point aux manuels d'histoire en France (à savoir : comment le capitalisme permet de trouver des solutions aux problèmes créés par le socialisme), l'Éducation nationale constituant la principale réserve électorale de Jean-Luc Mélenchon le franc-maçon, ce qui montre au passage à quel point l'Éducation nationale est tombée bas dans notre pays. La monnaie correspond à un besoin essentiel, à condition de pouvoir produire des biens. On observe en Argentine (du moins dans l'Argentine d'avant le mandat de Javier Milei) une situation comparable à celle du Venezuela, l'Argentine étant allée elle aussi de désastre en désastre, à l'instar du Venezuela.
Il faudra évidemment suivre le mandat de Milei, décrit comme ultralibéral, pour voir comment l'Argentine va évoluer. Son programme prévoit, notamment, de fermer la banque centrale, et de remplacer le peso par le dollar. On peut dire que nous, dans les pays européens, sommes l'étape suivante car, si nos banquiers centraux ont commis autant d'erreurs que ceux du Venezuela, la question qu'il faut se poser est : par quoi allons-nous remplacer l'euro ? Cette question en amène une autre, celle de l'avenir politique d'Emmanuel Macron. S'il s'agit de le remplacer avant qu'il ne revienne au pouvoir, l'administration regorge de profils similaires à celui de Jean Castex : obéissants, ne sachant rien faire et coûtant cher au contribuable (mais quand même prêts à trahir Macron, d'où une difficulté pour ce dernier).
En termes de rayonnement international, la France faisait jadis partie des pays, comme les États-Unis et l'Angleterre, capables de payer pour avoir des positions en Afrique. Aujourd'hui, ces pays sont l'Inde et la Chine. Gave ironise, de ce fait, au sujet des ambitions démesurées de Macron qui, quels que soient leurs revirements, n'ont pas les moyens requis, et compare l'arrogance technocratique de ce dernier à la volonté de concurrencer un dessein de restauration monarchique. Comme nous n'avons jamais eu de choix, en France, que celui entre un fonctionnaire et un autre fonctionnaire, tout se passe comme si les élections étaient réservées à la fonction publique. Pour changer de système politique, il faudrait donc rendre les fonctionnaires inéligibles, et faire l'expérience des référendums d'initiative populaire.
Autre sujet : l'énergie. Il ressort, d'une étude de la Bank of America, que le nucléaire est la source d'énergie la plus fiable en termes d'efficacité, de stockage et de coût des infrastructures. Oui mais, comme le fait observer Gave, il y a nucléaire et nucléaire : de petites centrales locales seraient moins dangereuses, d'un point de vue scientifique, qu'un système centralisé de production massive. Par ailleurs, on se rend compte, en Afrique du Sud et en Australie, qu'il est possible de produire du gaz à partir de plantes dans des régions désertiques, permettant ensuite d'obtenir du diesel et du kérosène. Les éoliennes, elles, ne sont pas fiables, car leur source d'énergie (le vent) n'est pas assez constante.
Par ailleurs, l'idée essentielle qu'il faut comprendre, quand on parle de la gouvernance mondiale, se résume à la volonté des mondialistes de contrôler la population. De ce fait, un de leur but est d'organiser une pénurie artificielle d'énergie, qui leur permettrait de ne distribuer l'énergie qu'à leurs amis, afin d'en arriver à une situation à géométrie variable, certains pouvant prendre l'avion, d'autres non. Pour atteindre ce but, ils doivent tenir le discours consistant à dire qu'il n'y aura pas assez d'énergie pour tout le monde, en essayant (désespérément) de faire peur aux consommateurs, or cette démarche se voit contrariée par une partie de la recherche et de l'ingénierie.
Le manque de solidité de la position des mondialistes, dont Macron est un représentant en France, se voit aux revirements de notre classe politique sur la question du nucléaire. Le problème qui se pose, une fois que la filière nucléaire a été mise à mal, tient à la difficulté de motiver de nouveau les carrières dans ce secteur, et de pouvoir compter sur des enseignants et des ingénieurs compétents. Ce qui apparaît, c'est la vue à court terme des dirigeants politiques actuels, sachant qu'une politique nucléaire se planifie sur au moins trois décennies. Là aussi, il s'agit d'un exemple révélateur des dysfonctionnements de la démocratie représentative. Ainsi, la fermeture de Fessenheim n'était due, entre François Hollande et Cécile Duflot, qu'à un accord pré-électoral décidé par deux incompétents notoires.
De plus, si des centrales nucléaires étaient construites non seulement en France, mais aussi en Afrique, il y aurait moins d'immigrés, car l'économie se définit comme étant de l'énergie transformée : avec des centrales nucléaires dans leur propre pays, les populations concernées seraient moins tentées de venir en France. Bref, face à l'absence de réflexion stratégique chez les élus politiques, alors que la France était jadis à la pointe du nucléaire, les électeurs devraient en arriver à cette conclusion : nous n'avons pas besoin de ces soi disant représentants du peuple (à la fin du premier chapitre de mon essai Last Falls, dont la première édition date de 2015, j'avais formulé la même conclusion).
L'entretien se termine par un résumé du premier séminaire de l'anti-Davos, organisé à Londres entre le 30/10/23 et le 01/11/23 par l'ARC (Alliance for Responsible Citizenship). Gave, ayant assisté à ce séminaire, rappelle ce qu'a toujours été la base de sa réflexion personnelle : la politique commence dans la famille, puis passe par le village, la commune et la nation pour en arriver à la civilisation. Davos a inversé cette base de réflexion, en postulant que tout part du sommet (d'où une politique déconnectée du terrain). Un des amis de Gave, l'investisseur Paul Marshall (Marshall Wace), était présent au séminaire, ainsi que le psychologue Jordan Peterson et de nombreux autres intervenants de différents pays.
La droite gaullienne française étant vendue au mondialisme, pour la première fois depuis longtemps Gave voyait, à travers ce séminaire de l'ARC, une tentative pour faire renaître, au sein de la droite, une idée viable, selon lui, du bien commun. Il découvrait alors que ceux qui partagent ses idées sont nombreux et de toutes les nationalités, défendant des convictions à la fois souverainistes et libérales classiques, en accord avec le principe selon lequel l'État ne doit être présent que pour permettre aux initiatives individuelles d'aboutir. Je suis d'accord sur ce principe, avec cependant des réserves car, en tant qu'extrémiste de droite, je soupçonne toujours le monde anglophone (ou, d'ailleurs, francophone) d'être tolérant envers les minorités (maçonniques, ou de mœurs), surtout quand je regarde de plus près le profil de certains intervenants du séminaire.
Ainsi, m'abstenant dans mon quotidien professionnel de montrer la radicalité de mes idées, je le fais non par tolérance ni par sympathie pour les gens (sympathie que je n'éprouve pas et dont je n'ai rien à faire, qu'elle émane de moi ou d'autrui), mais par professionnalisme, par conscience légaliste et déontologique, par prudence, par calcul et par intérêt. Là où cette précision fait sens, c'est dans la mesure où elle me permet de montrer en quoi le retour à la radicalité, en l'occurrence d'extrême droite, serait nécessaire pour reconstruire les différents pays du monde, selon un processus de décision politique articulé avec l'expérience et la connaissance directe du terrain.
Or, cette solidité du sol, dépendant de deux conditions (le modèle familial et civilisationnel traditionnel, d'une part, et la démocratie organique corporative, d'autre part, pour en finir avec la fraternité diffuse qui corrompt et affaiblit les populations), la solidité du sol, donc, nécessite non seulement une économie libérale classique, mais aussi et surtout la mise en application d'une doctrine nationaliste pour l'encadrer. C'est pourquoi les gouvernements de droite modérée (tolérants envers les francs-maçons et les minorités de mœurs) ne changeront pas le monde dans le sens souhaité pour un retour à une politique de principes. Il faut des régimes nationalistes, fondés sur un modèle civilisationnel robuste, en lien avec l'ordre naturel (donc strictement hétérosexuel, comme l'exemple tchétchène promu par Ramzan Kadyrov), attachés à la pérennisation de leurs institutions efficientes et, surtout, à la défense de leur propre marché.